vendredi 3 juillet 2015

Le Touvet 9,10,11,12 Juin


Aujourd'hui, nous partons donc à l’assaut des montagnes. Le Touvet.

On vous rassure tout de suite, on ne monte pas sur le plateau du Touvet mais dans la commune du Touvet, il y a quelques centaines de mètres de dénivelé de différence ! Heureusement pour nous !

Pour démarrer on passe voir le restaurant "Le Garage" où on doit faire des extraits de notre spectacle Jeudi soir suivant. On a rendez-vous à 09h30 donc on se lève tôt et on se dépêche un peu. On est tout bien à l'heure quand soudain, l'air blasé je lance à Hélène : arrête-toi y'a une roue de la carriole de Maïa qui est crevée". Je dis "l'air blasé" parce que je commence à en avoir un peu marre des crevaisons. Bon d'accord on a des pneus et des chambres à air vieilles et usées, mais c'est pas une raison pour crever tout le temps ! Si ? Ha bon…

A part le doigt, Maïa commence
à savoir se servir d'un appareil photo…
Je répare la crevaison qui heureusement était facile à repérer et à réparer. Et en remettant le pneu sur la roue je me dis qu'il faudrait que je fasse gaffe parce que j'ai des démonte-pneus en métal et que ça serait bête de re-crever la chambre à air en la coinçant dessous. Ça me rappelle un épisode de mon enfance pendant lequel je réparais mon vélo avec mon père et que ce sale coup m'était arrivé. Bon allez… je vais faire gaffe. Les personnes qui sont familiarisées à ce que l'on appelle la "loi de l'attraction" constaterons que tous les éléments sont réunis pour faire advenir cet événement malencontreux : Une idée/pensée + une émotion/souvenir + lâché prise (le " Bon allez… je vais faire gaffe"). Et hop ! C'est magique ! Pshhhhhh !!!! "Et m***e !!!" Bon… passons…

On est donc en retard pour notre rendez-vous et pour arranger ça on se perd… grrrr…

On finit par trouver le resto, on y retrouve Stéphanie (la présidente de notre asso Portik et notre hôte au Touvet !), on fait le repérage des lieux (… petits…) et on repart en entendant au loin les serveurs qui sifflote les "entrées clownesques Bouglione" (vous savez cette musique de fanfare que tout le monde a en tête quand on parle de cirque…).
Bon, c'est pas méchant de leur part, ils sont super sympas, mais c'est chiant de se rendre compte (encore une fois) que le cirque actuel n'a pas encore dés-ancré la culture "cirque trad" du début du XXème siècle (allez, vive Boso le clown ! ).

On continue notre route dans les montagnes (c'est toujours aussi joli) et on s'arrête à… St–Nazaire. Ho bein zut alors, on a fait une grosse boucle ou quoi là ? St-Nazaire-les-Eymes… Ha bon.

On arrive enfin au Touvet et on prend la rue de chez Stéphanie et on cherche le numéro 315… et là… et bein… on le trouve pas. On fait des aller-retours dans la rue (faut-il préciser que c'est une rue en côte ?), de 310 ça passe à 400 (c'est encore le coup des numéros par distances…cf article sur Mâcon/Replonges. En fait on le retrouve partout ce système de notation des rues :-S ).
Je vous passe les échanges de grognitude entre Hélène et moi (de toute façon ça avait déjà commencé depuis le matin).




On finit par téléphoner à Stéphanie qui nous dit que non, ça n'est pas 315 mais 375.
On réessaye
–ceux qui ont suivi ont déjà deviné que ça ne marche pas non plus –
On grogne encore… On rappelle Stéphanie qui nous guide par téléphone jusqu'à devant chez elle avec des repaires visuels plus que des numéros… et on se retrouve… "
– heu… Stéphanie… c'est le numéro 675
 – Ha mais oui ! Pourquoi je vous ai dit 375 ?!!!"

Explication : 315 (numéro dont se rappelait Hélène) c'est le numéro auquel Stéph habitait avant à… Nantes. 315 mélangé à 675 ça donne 375 et quelques coups de pédales pour rien dans une côte…
grrrr…
Bon… Passons…
On est arrivé, c'est le principal !!!

On reste du coup quelques jours chez Stéphanie et Xavier son mari. Passionné de VTT, Xav est effrayé par nos vieux pneus et nos vieilles chambre à air. Du coup, il nous refait tout notre jeu de roue avec du neuf. Cool, merci Xavier ! Après nos mésaventures de crevaisons en chaîne, ça fait du bien au moral.


Jeudi on descend à Grenoble… en voiture (merci Stéphanie) pour aller faire notre petite intervention au restaurant "le garage". On joue devant un public qui n'est pas vraiment venu pour ça… bof… Nous on s'amuse bien quand même et on se fait bouffer par les moustiques qui veulent faire le spectacle avec nous. Bzzzzz ! À la fin de nos 4 interventions, on passe le chapeau, et j'essaye de ne pas trop me prendre la tête pour ne pas avoir l'impression de faire la manche (dans le mauvais sens du terme). Ça aura été une expérience…Et l'occasion d'un bon restau !




Vendredi, on descend de nouveau à Grenoble cette fois-ci en car et en bus. Ça nous coûte à peu prêt la moitié de ce qu'on a gagné la veille… Sans commentaires.

On est attendu au "Jardin de la Poterne" où on doit jouer notre spectacle en entier et en extérieur. Le lieu est chouette, bien que placé dans un coin de Grenoble pas forcément très fun.
Tout va pour le mieux si ce n'est la météo qui, de nouveau, fait des siennes.
Des petites averses se transforment après quelques éclaircies en pluie fine et régulière. Le genre de pluie qui ne s'arrête pas de si tôt.
On se réfugie donc dans une petite cabane avec quelques personnes du jardin partagé. Et là on fait une rencontre magique avec Jeanne. Le courant passe immédiatement entre nous et elle. Elle a besoin de parler. Elle a besoin de repère. Elle nous ouvre son cœur et on la rattrape dans les bras de nos expériences partagées. Oui, c'est magique !
(D'ailleurs Jeanne, si tu parcours cet article, n'hésites pas à nous contacter : Ça serait un plaisir de se revoir ! )
On rentre donc, bredouille pour le spectacle, mais pas du tout déçu d'être venu.
Il fallait que l'on soit là, à ce moment là. Merci Lena, merci Clément... et
Merci la Vie !

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