vendredi 26 juin 2015

Vienne 4 Juin


Petite vue plongeante sur Vienne…
Pensant à l'origine passer par Bourgoin-Jallieux pour rejoindre Balbins puis Grenoble, on opte, faute de logement à Bourgoin, pour un passage par Vienne (plus peuplé en Couch-Surfeurs).
C'est donc vers le Sud et le long du Rhône et des bribes de "ViaRhôna" que se poursuivent nos aventures.
Ce circuit n'est pas franchement fun.
On se tape des grosses routes. On rate le peu de circuit aménagé que l'on aurait pu suivre. Et on s'arrête pour manger dans un parc bruyant, juste à coté de la route. Le Rhône-Alpes c'est dynamique économiquement mais c'est bruyant en conséquence…

… qui dit plongeant, dit qu'il faut monter en haut du "plongeoir".
Ça grimpe !!!
On est accueilli à Vienne dans la rue qui s'appelle "la montée coupe jarret" (rien que le nom ça fait peur !)
Heureusement nos hôtes sont en bas de la rue.
C'est donc Charlotte, Pierre-Marie et leur bébé qui nous accueillent.

Leur maison est superbement placée : d'une part contre un rocher que l'on peut apercevoir saillant dans les escaliers montant du garage au salon, et d'autre part au pied d'une petite cascade dont on peut profiter depuis la terrasse. 

A notre arrivée Charlotte nous prévient que l'on va être nombreux ce soir puisque des couchsurfeurs (des warmshowers pour être précis), un couple d'Allemands avec un bébé, qui devaient venir la veille, ont prévenu un peu tard qu'il arrivaient avec un jour de retard… Aujourd'hui donc.
C'est pas grave, il y a de la place pour tout le monde. On se retrouve donc à 8 (Pierre-Marie rentrant tard ce soir) et on passe une bonne soirée à parler voyage, langue et éducation des enfants.

jeudi 25 juin 2015

Vénissieux 1,2 et 3 Juin


Comme certains le savent déjà grâce à notre facebook, nous sommes en "réalité" déjà arrivé en Provence.
Oui désolé on spoile notre propre blog…
mais ne vous inquiétez pas !
Nos aventures continuent sur le blog et nous vous ferons vivre toutes nos aventures jusqu'à cette fin heureuse annoncée,
avec évidemment de nombreuses surprises qui vous/nous attendent.

Restez connectés !
Tiens ? Il a plu… je ne m'en souvenais même plus. Ces 3 gouttes nous ont si peu déplues.
Ce Lundi 1er Juin, on arrive donc à Vénissieux au 47 de la rue…
(peu importe, si vous voulez l'adresse de mon frère zavez qu'à la lui demander).

Ho, un collègue !
Le problème c'est qu'il y a une impasse entière qu'avec des numéros 47. 
Ils n'ont même pas eu l'idée de faire des 47a 47b etc ou bis ter etc. Non… que des 47 !
Et le pire c'est que mon frère Fred n'habite pas dans cette impasse mais dans l'immeuble d'à coté qui… est aussi un numéro 47… À quoi ça sert de donner des chiffres aux habitations si c'est pour toutes leurs donner le même ? Bon… passons…

Une girafe ! En vrai !
Évidemment, comme je l'ai toujours fait en étant en famille, j'avais oublié de dire qu'on restait plus d'un jour… c'est malin… heureusement que ça ne gênait pas trop… bon… passons aussi…

On organise la suite du voyage et pour le coup en 2 jours, deux nouvelles dates de spectacle s'organisent : une à Balbins (à coté de La-Côte-St-André) pour des particuliers,
et une à Grenoble pour un jardin partagé.
Cool !
Oui on passe par Grenoble !
Oui on sait, ça n'est pas du tout sur le chemin ! Et alors…
On a bien le droit de faire des détours quand même ! Non ?

Maïa a enfin reçu son cadeau par la Poste !
Il nous suit depuis plusieurs semaines.
Merci Caro S
Hélène et Maïa profitent de la canicule pour sortir au parc de la Tête d'or à Lyon (bha oui on n'est encore pas loin de Lyon), et on profite aussi pour passer à l'atelier vélo de Lyon (l'un des ateliers vélo) pour réparer mon rayon cassé que je trimballe depuis quelques jours et kilomètres maintenant. L'option "changement de roue" est de nouveau repoussée faute de matos à l'atelier mais je change quand même mon rayon sans pour autant pouvoir retendre les autres qui ne tournent plus.

Vive le vieux matos ! On fait avec ce qu'on a !

lundi 22 juin 2015

Lyon 29-30-31 Mai 1er Juin

"– Maman, comment elle s'appelle cette Loiravélo ? – Heu…Le Rhône ma chérie…"

Sieste puis…
Et c'est parti pour une étape plutôt rurale : Villefranche-Lyon.
Ceci dit, on suit le Rhône et c'est agréablement aménagé sur cette portion. Juste l'arrivée à Lyon fait un peu aménagement-vélo-histoire-de-dire-parce-que-c'est-à-la-mode mais pas vraiment efficace et sécurisé…

Bon, on verra par la suite que le reste de la ville est relativement bien aménagé pour les vélos mais c'est très inégal d'un coin à l'autre.
On est le 29 Mai (bon anniversaire Orianne !) et on a réussi notre défi de traverser le centre de la France en 15 jours. À Blois le 16 mai, on est enfin arrivé à Lyon dans les temps pour notre spectacle du 30. C'est un premier soulagement.
… petite pause repas…
Mais, revenons à notre route : on est attendu ce soir chez Anne et Victor (des amis des parents d'Hélène) et ils habitent dans le 1er arrondissement de Lyon… sur le plateau de La Croix Rousse. Ceux qui connaissent un peu Lyon doivent déjà rigoler… La fin du trajet est donc une côte de taré qu'on est obligé de monter à pied en poussant les vélos, autant dire : la galère.
Une demoiselle locale, qui apparemment connait bien la côte nous aide à pousser nos montures et nous conseille de prendre un raccourci en nous prévenant : "il y a un passage à barrières, je ne me souviens plus très bien mais ça devrait passer…" Et bien… vous vous en douterez… ça passait pas !

… puis sieste.
Effectivement il y a des barrières bien alignées sur la largeur de la rue qui fait bien 10 mètres et sur la gauche, une barrière est décalée pour laisser passer… les piétons… même un vélo seul ne passerait pas !
Deux solutions s'offrent à nous : redescendre un peu pour remonter par la route d'où on venait sans prendre le fameux raccourci, ou bien… dés-atteler les carrioles et passer chaque carriole et chaque vélo un par un par dessus les barrières. Je vous rappelle que nous sommes en fin d'étape (bien qu'elle fut courte ça n'en est pas moins une bonne étape de vélo), qu'on vient déjà de se taper une bonne côte, qu'on ne sait pas combien de temps la côte continu et qu'il fait super chaud (oui, c'est vrai j'avais oublier de le dire ça : on est en période de canicule… idéal pour pédaler !). On choisit donc l'option 2 et ça nous prend 20 bonnes minutes. Heureusement la côte n'est plus très longue et on arrive en haut épuisé.
Il ne nous reste plus beaucoup de route avant d'arriver chez nos hôtes et nous sommes donc accueilli par Victor qui est venu à notre rencontre.
Moment studieux devant cette bibliothèque… en carton
Nous montons au dernier étage d'un immeuble de Canu, ces anciennes fabriques de tissu qui ont fait la richesse de Lyon et qui sont aujourd'hui transformées en habitations.
On va rester ici trois jours, le temps de jouer notre spectacle, se reposer un peu et préparer la suite.
Au détour d'une discussion avec nos hôtes, Anne, qui fait du coaching professionnel tente avec nous de remédier à notre (légère) déprime professionnelle… Non sans mal, parce que c'est quand même un sacré bazar le milieu artistique. Mais on retiendra quelques conseilles avisés. Merci Anne !


Le samedi après-midi on est attendu à la "Faites du vélo" pour jouer notre spectacle.
Tout d'abord, l'événement semble peu peuplé. On doit jouer à la place des stands qui partiront en premier.
On sent le plan que l'on va jouer pour les bénévoles du festoch et c'est tout. J'avoue que ça me tente moyen, d'autant plus qu'on attendait cet événement avec enthousiasme puisqu'on s'est dépêché de traverser le centre de la France pour venir le faire. Arrgghh, "Doute", "Regret" et "Amertume" quand vous vous y mettez ensemble…
En plus de ça j'ai oublié une partie du costume d'Hélène :"J'te faisais confiance pour que tu prennes tout ! -Oui mais t'as qu'à mettre ton costume avec les autres affaires du spectacle ! -T'aurais quand même pu voir ! -Oui mais etc etc…"
Bon… on se calme… on joue dans une heure… non… dans une demi-heure. Tâchons d'être au point.

Mise au point du son au dernier moment. Le public est en place. Ha ? En fait y'a pas mal de monde.



Et c'est parti !
C'est ça le métier d'artiste du spectacle vivant : savoir être au top à n'importe quel moment, dans n'importe quelles conditions.
Et ça marche !!! Le spectacle roule bien. On s'éclate. Des passants s'arrêtent. Le public grandissant est attentif. Et ça finit en grands applaudissements !






Haaaaaaaaaaaa (soupir). Cerise sur le gâteau : on fait un bon chapeau (traduction : on gagne un peu notre croute). Merci à tous les organisateurs de la "faites du vélo" et Merci au public Lyonnais ! Ça fait du bien de se sortir de la grognitude par une action aussi riche, enrichissante et valorisante. Merci.

On restera à Lyon jusqu'au 1er Juin avant de rejoindre Vennissieux au sud de Lyon chez mon frère Fred. On quitte donc Anne et Victor, ainsi que Bruno (le frère d'Anne), critique d'Opéra pour le journal éponyme, et sacré personnage, à mille lieux de notre univers. Je trouve ça toujours enrichissant de rencontrer, comme ça, des gens qui ont une vie et un mode de vie si différent du nôtre.
Pas facile d'être une star n'est ce pas Maïa !

vendredi 19 juin 2015

Villefranche 28 Mai


Aujourd'hui, c'est Maïa la photo-reporter…

De Mâcon, on ne pouvait pas rejoindre Lyon directement (trop loin) donc on s'arrête à Villeurbanne (Villefranche ! Jérémie, Villefranche !) heu… oui, à Villefranche.
Et donc à Villeurbanne… heu Villefranche, on est accueilli par Anne et Jérémie (hé ! eux je m'en suis rappelé tout seul des prénoms ! Oui, bon, facile…).
On prend un apéro penché dans leur rue penchée et Jérémie (notre hôte, pas moi) nous explique en quoi consiste leur activité à tous les deux : archiviste.
Ça ressemble un peu au métier d'artiste : tu passes les trois quarts de ton temps à justifier l'intérêt effectif de ton boulot et à faire de la com pour le défendre…
Je ne me lancerais pas dans l'explication de ce qu'est l'activité d'archiviste, mais ce que j'en retiens c'est que l'ère de l'informatique, loin de sauver l'archivage comme on pourrait le croire est en train de laisser perdre des milliards d'informations qui disparaitrons bien trop facilement tant qu'on n'aura pas trouvé un outil et une technologie valable à long terme pour sauvegarder des octets…
Bha oui, ou sont passés tous les dossiers que vous avez peut-être sauvegardé sur des… disquettes… y'a plus de lecteur !!!
Et les CD… sont-il encore tous lisibles ? Sans parler de rayures ou autre malmenage, les infos électroniques elles-mêmes s'altèrent et au final se perdent…

Le bon vieux papy russe… heu … papyrus écrit à l'encre de chine y'a qu'ça d'vrai ! (du papyrus à l'encre de chine, nan mais n'importe quoi l'autre !).

Enfin bon… passons… Au passage, on tombe très bas dans notre troc patate… on en reparlera dans un article spécial troc patate.

Hé, sans rancune Jérémie et Anne, mais j'espère que vous profitez bien de vos bougies ! ;-)

jeudi 18 juin 2015

Chalon - Macon 26 27 Mai


Biche ho ma biche, lorsque tu soulignes…

Chalon-sur-Saone

De Maïa l'acrobate…
Nous partîmes donc de Dôle et nous roulâmes… d'abord une demi heure dans le quartier de chez mon oncle François pour trouver le magasin bio… qui était juste à coté… pffff, ça commence bien…

Donc ensuite nous roulâmes jusqu'à St-Jean-de-Losnes pour y prendre le train, en faisant attention de bien dés-atteler les carrioles avant de monter dans les wagons. Puis nous arrivâmes à Mervans, nous reprendîmes les vélos, nous mangeâmes et nous repartâmes direction Givry à coté de Châlons-sur-Saone !

Après cette page de conjugaisons minables, revenons à… notre arrivée chez nos hôtes. Ce soir on dort chez Cécilia et ces enfants Swan et… Maïa ! (3 et 6 ans) C'est génial pour la nôtre de Maïa qu'on ne voit plus de la soirée, si ce n'est déguisée en reine des neiges.

… à Maïa la princesse.
On tente de coucher les 3 enfants dans le même grand lit (je sais pas qui c'est qui a eu cette idée…). Bizarrement ça ne marche pas.
Swan est le premier a être mis dehors parce qu'il fait trop de bruit. Mais finalement Maïa empêche Maïa de dormir.

On ne dira pas laquelle, mais ceux qui connaissent la nôtre auront deviné.

Ha oui, j'oubliais, j'ai encore pété un rayon…


Mâcon

On repart le lendemain après tout le monde (Bha oui, on l'oublie parfois, mais y'en a qui bossent et qui vont à l'école…). Et c'est reparti direction Mâcon. Ou plus précisément Replonges.

Tout va bien, le soleil brille, on est sur des pistes cyclables assez régulièrement, en plus de briller, le soleil tape, du coup, je tente le coup de soleil intégral en me mettant torse nu (pour la première fois depuis le début du voyage… oui maman, j'ai bien mis de la crème…).

A Tournus, j'essaye de passer chez un vélociste pour changer ma roue qui risque de me re-péter des rayons sous peu, même si j'en change le rayon cassé. Malheureusement, les 2 que je visite n'ont pas la roue dont j'ai besoin et je continu avec ma roue tordue… qui a l'air de tenir.

Maïa, elle, pédale une bonne partie du voyage et bat son record en alignant 18km de vélo en une seule fois. Bravo pitchoune ! –pour les bretons pure souche (et y'en a !) qui nous lisent et qui ne savent pas ce que veut dire "pitchoune" ou qui croivent que c'est du français, que neni ma fois (zut, ça c'est du Jurassien), "pitchoune" c'est de l'Occitan et ça veut dire "petit(e)". Enfin… voilà… c'était juste pour dire… bon… on en était où ?…Maïa bat son record, bravo pitchoune…–

On arrive à Mâcon, on traverse, la Vienne heu non, la Nièvre, non plus, la… le… la Loiravélo comme dirait Maïa… Donc on traverse la Saône… enfin je crois, et on arrive à Replonges.

À l'entrée de la rue de nos hôtes Hélène me dit qu'ils habitent au quatre cent et des brouettes… et bha dit, moi qui pensait être arrivé, on a encore de la route. Mais en fait non ! Ha ha ! C'est là que j'ai appris quelque choses dîtes donc ! Certains vont me prendre pour un con, mais je ne savais pas que dans certaines régions (bon évidemment pas la Bretagne, on est civilisé quand même !) les numéros des habitations dans les rues ne se suivent pas dans l'ordre normal des chiffres comme on les apprend à l'école (unan, dao, tri, pevar, pem…), mais en fonction de leur distance en mètres de l'entrée de la rue. Donc nos hôtes qui habitent au quatre cent truc, n'habitent en réalité qu'à 400mètres de l'entrée de la rue ! C'est dingue hein ! Bon… passons…
Nous arrivons ce soir chez…
–alors ce que vous ne savez pas, c'est que j'ai une mémoire pourrie des noms (noms propres noms commun, tout!) enfin si, ça y'en a qui le savent… mais donc quand sur le blog (dont je suis le plus souvent le rédacteur) vous lisez ça : "et nous arrivons à Pétaouchnok chez Raymond, sa femme Gultrude et leur fils Brandolf", en réalité au moment de rédiger, ça ressemble plutôt à ça : "et nous arrivons à […] chez […], sa femme […] et leur fils […]" et c'est Hélène, cette merveilleuse épouse, qui en plus de faire office de GPS (je vais me prendre l'intégral des "Causette" dans la gueule moi), remplit les cases grâce à sa mémoire phénoménale (et son petit cahier de note, avouons-le quand même).–
Donc, comme je le disais, nous arrivons ce soir chez […]
hé bein ?… Hélène !?… Excusez-nous, je l'ai vexé…

Bon quoi qu'il en soit, on mange bien, on dort bien après avoir discuter voyage à vélo et on repart le lendemain, une fois de plus après tout le monde.

bon, il est où ce carnet de note avec tous les noms des gens chez qui on est passé là ?… parce que là je vais passer pour un con maintenant…

Que Bénédicte et Julien (et leurs enfants), ne soient pas trop vexés de cette aparté humoristique, nous nous rappelons bien de leurs prénoms ;-)

dimanche 14 juin 2015

Dôle 23-25 Mai (petit détour dans le Jura)

La tournée Caracole arrive en car à Dôle… que neni ! En vélo que j'dis !


Maïa ne pourra pédaler que 3km aujourd'hui…
Nous partons le 23 Mai pour Dôle et pour changer on traverse… des vignes !
Vive la monoculture ! :-S On se fait encore avoir par les parcours touristiques. Pour aller du point A au point B, plutôt que de simplement faire une ligne droite de 200 mètres, c'est quand même mieux de faire un carré de plus de 600 mètres, d'autant plus pour voir… des vignes ! Bon… passons…
En plus, ça, c'était avant Beaune… Je mélange toutes les vignes… Beurk…

Non, là, l'ennemi c'est le vent. On l'a de face et ça nous ralenti beaucoup. On l'aura comme ça de face jusqu'à Dôle… sur 67km… Arghhhh !!!

(du coup désolé pour le manque de photos sur ce trajet mais c'était pas le moment…)

le petit selfy qui va bien
Quand on arrive à Dôle on est surpris de tomber sur un festival de fanfare et… de cirque !
Ha bein dit ! Si on aurait su ! Des gens voyant notre autocollant "Cie Balançoire Cirque poétique et fabuleux" nous demandent où est ce qu'on joue… mince alors !

On s'arrange pour laisser les vélos chez les parents de Céline (ma tante), et François (mon oncle) nous ramène chez lui puis "au Temple" !
Ceci n'est pas un lieu de culte pour les huguenots mais une réunion de famille pour les Huguenin ! (comprenne qui pourra).
Petit intermède familial à notre voyage. Ça sera la fête toute la journée suivante. On en profite pour retrouver Estelle (une copine d'enfance d'Hélène) et ses enfants, qui habitent Besançon (tant qu'à faire on était pas loin).
Le soir on fête dignement les 40 ans de Céline et leur départ pour 2 ans à Tahiti, l'occasion pour nous de jouer 2 extraits de notre spectacle.

Et une Maïa en maillot !
Dans la soirée Céline me présente un ami à elle qui est animateur à l'école de cirque de Besançon "Passe Muraille": Ludo. On discute un peu et on se rend compte qu'on se connait déjà de 20 ans avant. On était aux mêmes colo de vacances cirque "Yole" (l'ancêtre de "Passe Muraille"). Que le monde (du cirque) est petit !

On reste un jour de plus (le Lundi) chez François, Céline et ma cousine Perrine, le temps de savoir où on dort sur la suite du trajet : oui, on est de nouveau un peu en retard sur le programme.
Et puis au passage Hélène se rend compte judicieusement qu'il y a 80km (d'après google) entre Dôle et Châlons-en-Champagne, notre prochaine étape. A savoir, quand google nous dit un chiffre on peut facilement rajouter 10 à 15% de km en plus. Donc 90km dans la journée… on oubli, ça n'est juste pas possible, d'autant que c'est pas plat.
Et là, à l'instar de Pierre Desproges face au câble trop court de sa télévision, je trouve une solution merveilleuse !

"Tiens, Hélène, je dois aller aider François à ranger quelques bricoles, tu peux t'occuper du trajet pour demain ?".

"C"est trop bien le temple" dit Caramel le doudou
Macho, macho, machistador, macho, macho, j'adore !
Résultat, ça marche ! Elle nous a concocté une super solution !
Oui bon d'accord, j'ai pas de quoi être fier, si ce n'est de mon épouse !
"C'est ma femme ! Elle est belle hein !" (cf "Grrrrr" le film, pour ceux qui ne comprennent pas… et qui ne comprennent surement toujours pas… bon… passons…).

La suite au prochain épisode !

vendredi 12 juin 2015

Beaune 22 Mai


"ha enfin on avance un peu plus vite ! Parce que moi j'ai hâte de retrouver Mamie Marie."
Comme on n'a pas envie de trop tricher (têtus comme des Bretons qu'ils sont !), on prend le train vendredi 22 Mai jusqu'à Montchanin et on rejoindra Beaune en vélo. Ce qui nous fera une étape normale de pédalage.

On est sur le quai. Le train arrive, mais évidemment il y a une marche de plus de 50cm à grimper avec les vélos, pour monter dans le train.
Dans la précipitation, on y va un peu comme des bourrins pour rentrer tout ça et j'entends des bruits qui ne me plaisent pas trop sur mon vélo… Bon… passons…


Arrivé à Montchanin, on sent qu'on a changé de monde.

Les odeurs surtout ne sont plus les mêmes. On est encore assez loin du Jura, mais l'air ambiant me ramène plus de 20 ans en arrière, quand je faisais des colos de vacances cirque avec le Cirque Plume dans le Jura.
Et oui, le caractère d'une région dépend beaucoup du fleuve qui la traverse : on a quitté la Loire, on est dans le pays de la Saône.

Soleil et vélo, c'est le même rayon !

Je remarque au bout de quelques kilomètres que ma roue arrière est voilée, je m'arrête et en faisant le tour de ma roue, je remarque qu'un de mes rayons est cassé. Oups ! C'est la première fois que ça m'arrive et je ne sais pas du tout à quel point c'est préjudiciable pour le reste de la journée… c'est un peu stressant. J'imagine déjà la roue qui s'affaisse… Je passe les sacoches arrière à l'avant (tiens, ça s'adapte bien, cool…) et on appelle "Caracole assistance" pour savoir s'il y a des vélocistes qui ne ferment pas trop tôt à Beaune pour qu'on puisse y passer ce soir pour réparer ma roue.

C'est bête de traverser autant de vignobles
sans être amateur de vin…
–c'est quoi Caracole Assistance ? C'est une super assistance téléphonique spécialement conçue pour notre tournée Caracole. Parce que, comme on est un peu old-school, on n'est pas parti en voyage comme tout le monde avec un Smart-Phone avec internet en 4G et micro-onde intégré. Donc quand on a besoin d'internet et qu'on est au milieu des vignes des grands-crus de Bourgogne, on téléphone à Caracole Assistance et la plus géniale des standardistes pour voyageur old-school vous répond dans l'heure avec une efficacité à décoiffer un Smart-Phone. Merci Natacha !!!–
Petite réparation de sonnette !

On est logé à Pommard (juste à coté de Beaune) chez Aude et Etienne avec une petite maison juste spécialement pour nous. Au moment de coucher Maïa, je m'endors avec elle… heureusement qu'Hélène est là pour rester un peu avec nos hôtes.

Désolé les amis, j'étais trop crevé !

jeudi 11 juin 2015

Nevers 20-21 Mai


Maïa fait de bonnes étapes de pédalage quand le chemin le permet : ici 12km !
Bourges-Nevers c'est de la route, de la route et de la route.
On ne réfléchit, pas on roule. Et comme on est parti assez tôt le matin (ce qui est rare) on s'en sort plutôt bien au niveau timing. On longe un long terrain de tir militaire. Les panneaux militaires sont toujours aussi accueillant… et arrivés aux alentours de Nevers on fait un mauvais choix stratégique qui nous prolonge la route alors que l'on pensait retrouver de la voie verte.
C'est fatal pour Hélène qui en perd toute son énergie quand soudain, hop !
On trouve une voie cyclable aménagée qui commence par un pont-canal.
Traversée du pont-canal
Pour ceux qui n'ont jamais vu un pont-canal : c'est un pont pour faire passer de l'eau par dessus de l'eau. Un canal traverse donc l'Allier sans jamais le toucher.
"Il sont fous ces romains !" (je ne sais pas si c'est les romains qui ont fait ce pont mais je voulais placer cette réplique…). 

Et c'est l'occasion pour Maïa de pouvoir (enfin) faire un peu de vélo.


À Nevers, une chouette rencontre avec Célia. Pour une fois, pas besoin de faire de long discours sur nos régimes alimentaires avant de préparer le repas puisque Célia se lance depuis peu dans un régime crudivore (végétalien va sans dire…).

–Petite aparté pour ceux qui ne nous connaissent pas : Hélène et Maïa sont intolérantes aux produits laitiers animaux et moi Jérémie, je suis végétaLien et intolérant au gluten, autant dire que ça nous permet de discuter alimentation avec à peu près tous nos hôtes.–

Célia nous parle de ses expériences de vélo le long de la Loire en hiver… sous la pluie. Comme quoi, il y a plus fou que nous ;-)
On restera 2 jours chez Célia, juste le temps de trouver un solution pour rejoindre la Saône.
Et parfois ce sont les solutions les plus farfelus qui sont les meilleurs.

le pont-canal encore…
désolé on n'a pas beaucoup de photos sur cette étape :-S
Le passage par la source de la Loire est donc vraiment risquée sur le plan du logement, on va alors opter pour l'option du train.

Et oui, il faut bien faire des concessions parfois ! 

Mais on a trouvé un très bon argument :
Mon oncle François, m'avait, il y a quelques mois, invité à profiter de notre tournée pour venir fêter l'anniversaire de sa femme Céline dans le Jura le dimanche 24 Mai.
À l'époque, on était censé jouer ce même week-end à Nevers pour l'école de cirque Acroballe circus, donc ça n'était pas possible de se dédoubler. Et puis le Jura n'était pas du tout sur notre route de tournée.
Donc ma réponse avait été négative sans trop de peine à l'argumenter.

Quelques créations de la miss… elle est très productive !

La date de Nevers s'est annulée (baisse de subventions municipales...) et comme vous le savez, nous nous pressons vers Lyon pour y être avant le 30 Mai.
Résultat, nous sommes à Nevers avant le week-end du 24 et si nous prenons le train ça sera pour rejoindre Châlon-sur-Saône.
C'est là que, le nez sur une carte, je vois que Dole n'est pas si loin de Châlon… je fais le calcul des kms et des trajets en fonction de notre impératif de date à Lyon… c'est jouable… allez, tentons le coup ! 
J'appelle François, qui est toujours ravi de nous accueillir.
Reste plus qu'à trouver un logement sur l'étape d'avant (Beaune finalement est plus proche de Dole que Châlon) et nous voilà partis pour Dole et sauvé de notre embourbement logistique !

Merci Célia de nous avoir accueilli un jour de plus que prévu pour avoir le temps d'organiser tout ça.


Comment taire une soudaine envie de commentaire ?
Hé bien en commentant ! Wha, comment t'es !

mardi 9 juin 2015

Sembleçay, Preuilly, Bourges 17-19 Mai


De Blois, cap sur Lyon.

On a 15 jours pour traverser environ 600km, donc il va falloir pédaler !

Sur la route on fête nos premiers 1000km de voyage ! Youpi !
Ça donne un peu le vertige de se dire qu'on est à la moitié du parcours.
Le problème c'est qu'on ne sait pas encore vraiment où est ce qu'on loge tout au long de ce trajet. On ne sait pas non plus quelles vont être les étapes : un problème dépendant de l'autre…
On trouve nos logements la veille pour le lendemain mais avec de bonnes surprises.

Sembleçay tout d'abord,
à coté de Romorantin.

Et plouf !
On débarque alors en pleine campagne chez "les Chris" (Christian et Christine). 

Un charmant couple de l'âge de nos parents qui nous accueillent avec un jacuzzi dans leur jardin.





C'est pas de refus avec tous ces kilomètres et ce stress emmagasiné ! Surprise inespérée et mémorable !


On prend ensuite la route de Bourges pour s'arrêter à Preuilly.
"Je suis pas fatiguée !"

ZZZZzzzzzz…
Petit village tranquille, dans lequel on est accueilli dans les chambres d'un restaurant d'hiver.
Son propriétaire, Jean-Luc tenant aussi une guinguette pour la période estivale. On est invité au resto de la guinguette, nouvelle petite surprise fort agréable.


Que choisir ?
Maïa voudrait changer de mode de transport…
Ne pouvant rejoindre Nevers en une seule fois depuis Preuilly et ne trouvant personne pour nous accueillir à mi-chemin entre Bourges et Nevers, on trouve en dernière minute à se loger à Bourges en décidant de faire Bourges-Nevers d'une traite le lendemain.

Il y a 70 km et un peu de dénivelé mais, d'une part, on n'a plus le choix, d'autre part, c'est gérable !


C'est une petite étape entre Preuilly et Bourges donc, cela nous laisse le temps de passer à la médiathèque de Bourges pour chercher des solutions pour la suite du voyage, parce que pour le moment, on est coincé à partir de Nevers.
Le stress monte de plus en plus, on se prend sérieusement la tête avec Hélène, pour finalement se rendre compte qu'on doit se remettre d'accord sur les exigences et les priorités de l'un et de l'autre. C'est fatiguant mais formateur les engueulades.

Ça confirme qu'en temps que couple on tient la route !

On évoque le fait de prendre le train à Nevers pour traverser la Bourgogne et rejoindre la Saône à Châlon.

On est accueilli le soir dans la coloc d'Ophélia avec qui on n'a pas beaucoup le temps de discuter parce qu'elle a une répé avec sa Batukada.
Mais elle arrive à nous remonter un peu le moral.

Apprenant que l'on passe par Grenoble par la suite, elle nous oblige (si si !) à passer chez son copain qui y habite.

Ok ok, on ne va quand même pas refuser les contacts
quand ils nous tombent comme ça tout cuit dans le bec !