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Biche ho ma biche, lorsque tu soulignes… |
Chalon-sur-Saone
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De Maïa l'acrobate… |
Nous partîmes donc de Dôle et nous
roulâmes… d'abord une demi heure dans le quartier de chez mon
oncle François pour trouver le magasin bio… qui était juste à
coté… pffff, ça commence bien…
Donc ensuite nous roulâmes jusqu'à
St-Jean-de-Losnes pour y prendre le train, en faisant attention de
bien dés-atteler les carrioles avant de monter dans les wagons. Puis
nous arrivâmes à Mervans, nous reprendîmes les vélos, nous
mangeâmes et nous repartâmes direction Givry à coté de
Châlons-sur-Saone !
Après cette page de conjugaisons
minables, revenons à… notre arrivée chez nos hôtes. Ce soir on
dort chez Cécilia et ces enfants Swan et… Maïa ! (3 et 6
ans) C'est génial pour la nôtre de Maïa qu'on ne voit plus de la
soirée, si ce n'est déguisée en reine des neiges.
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… à Maïa la princesse. |
On tente de coucher les 3 enfants dans
le même grand lit (je sais pas qui c'est qui a eu cette idée…).
Bizarrement ça ne marche pas.
Swan est le premier a être mis dehors
parce qu'il fait trop de bruit. Mais finalement Maïa empêche Maïa
de dormir.
On ne dira pas laquelle, mais ceux qui connaissent la
nôtre auront deviné.
Ha oui, j'oubliais, j'ai encore pété un rayon…
Mâcon
On repart le lendemain après tout le
monde (Bha oui, on l'oublie parfois, mais y'en a qui bossent et qui
vont à l'école…). Et c'est reparti direction Mâcon. Ou plus
précisément Replonges.
Tout va bien, le soleil brille, on est sur
des pistes cyclables assez régulièrement, en plus de briller, le
soleil tape, du coup, je tente le coup de soleil intégral en me
mettant torse nu (pour la première fois depuis le début du voyage…
oui maman, j'ai bien mis de la crème…).
A Tournus, j'essaye de passer chez un vélociste pour changer ma roue qui risque de me re-péter des rayons sous peu, même si j'en change le rayon cassé. Malheureusement, les 2 que je visite n'ont pas la roue dont j'ai besoin et je continu avec ma roue tordue… qui a l'air de tenir.
Maïa, elle, pédale une bonne partie du
voyage et bat son record en alignant 18km de vélo en une seule fois.
Bravo pitchoune ! –pour les bretons pure souche (et y'en a !)
qui nous lisent et qui ne savent pas ce que veut dire "pitchoune"
ou qui croivent que c'est du français, que neni ma fois (zut,
ça c'est du Jurassien), "pitchoune" c'est de l'Occitan et
ça veut dire "petit(e)". Enfin… voilà… c'était juste
pour dire… bon… on en était où ?…Maïa bat son record,
bravo pitchoune…–
On arrive à Mâcon, on traverse, la Vienne heu
non, la Nièvre, non plus, la… le… la Loiravélo comme dirait
Maïa… Donc on traverse la Saône… enfin je crois, et on arrive à
Replonges.
À l'entrée de la rue de nos hôtes Hélène me dit
qu'ils habitent au quatre cent et des brouettes… et bha dit, moi
qui pensait être arrivé, on a encore de la route. Mais en fait
non ! Ha ha ! C'est là que j'ai appris quelque choses
dîtes donc ! Certains vont me prendre pour un con, mais je ne
savais pas que dans certaines régions (bon évidemment pas la
Bretagne, on est civilisé quand même !) les numéros des
habitations dans les rues ne se suivent pas dans l'ordre normal des
chiffres comme on les apprend à l'école (unan, dao, tri, pevar,
pem…), mais en fonction de leur distance en mètres de l'entrée de
la rue. Donc nos hôtes qui habitent au quatre cent truc, n'habitent
en réalité qu'à 400mètres de l'entrée de la rue ! C'est
dingue hein ! Bon… passons…
Nous arrivons ce soir chez…
–alors ce que vous ne savez pas,
c'est que j'ai une mémoire pourrie des noms (noms propres noms
commun, tout!) enfin si, ça y'en a qui le savent… mais donc quand
sur le blog (dont je suis le plus souvent le rédacteur) vous lisez
ça : "et nous arrivons à Pétaouchnok chez Raymond, sa
femme Gultrude et leur fils Brandolf", en réalité au moment de
rédiger, ça ressemble plutôt à ça : "et nous arrivons
à […] chez […], sa femme […] et leur fils […]" et c'est
Hélène, cette merveilleuse épouse, qui en plus de faire office de
GPS (je vais me prendre l'intégral des "Causette" dans la
gueule moi), remplit les cases grâce à sa mémoire phénoménale
(et son petit cahier de note, avouons-le quand même).–
Donc, comme je le disais, nous arrivons
ce soir chez […]
hé bein ?… Hélène !?…
Excusez-nous, je l'ai vexé…
Bon quoi qu'il en soit, on mange bien,
on dort bien après avoir discuter voyage à vélo et on repart le
lendemain, une fois de plus après tout le monde.
… bon, il est où ce carnet de
note avec tous les noms des gens chez qui on est passé là ?…
parce que là je vais passer pour un con maintenant…
Que Bénédicte et Julien (et leurs
enfants), ne soient pas trop vexés de cette aparté humoristique,
nous nous rappelons bien de leurs prénoms ;-)