"– Maman, comment elle s'appelle cette Loiravélo ? – Heu…Le Rhône ma chérie…" |
Sieste puis… |
Ceci dit, on suit le Rhône et c'est agréablement aménagé sur cette portion. Juste l'arrivée à Lyon fait un peu aménagement-vélo-histoire-de-dire-parce-que-c'est-à-la-mode mais pas vraiment efficace et sécurisé…
Bon, on verra par la suite que le reste de la ville est relativement bien aménagé pour les vélos mais c'est très inégal d'un coin à l'autre.
On est le 29 Mai (bon anniversaire
Orianne !) et on a réussi notre défi de traverser le centre de
la France en 15 jours. À Blois le 16 mai, on est enfin arrivé à
Lyon dans les temps pour notre spectacle du 30. C'est un premier
soulagement.
… petite pause repas… |
Une demoiselle locale, qui apparemment connait bien la côte nous aide à pousser nos montures et nous conseille de prendre un raccourci en nous prévenant : "il y a un passage à barrières, je ne me souviens plus très bien mais ça devrait passer…" Et bien… vous vous en douterez… ça passait pas !
… puis sieste. |
Deux solutions s'offrent à nous : redescendre un peu pour remonter par la route d'où on venait sans prendre le fameux raccourci, ou bien… dés-atteler les carrioles et passer chaque carriole et chaque vélo un par un par dessus les barrières. Je vous rappelle que nous sommes en fin d'étape (bien qu'elle fut courte ça n'en est pas moins une bonne étape de vélo), qu'on vient déjà de se taper une bonne côte, qu'on ne sait pas combien de temps la côte continu et qu'il fait super chaud (oui, c'est vrai j'avais oublier de le dire ça : on est en période de canicule… idéal pour pédaler !). On choisit donc l'option 2 et ça nous prend 20 bonnes minutes. Heureusement la côte n'est plus très longue et on arrive en haut épuisé.
Il ne nous reste plus beaucoup de route avant d'arriver chez nos hôtes et nous sommes donc accueilli par Victor qui est venu à notre rencontre.
Moment studieux devant cette bibliothèque… en carton |
Nous montons au dernier étage d'un
immeuble de Canu, ces anciennes fabriques de tissu qui ont fait la
richesse de Lyon et qui sont aujourd'hui transformées en
habitations.
On va rester ici trois jours, le temps
de jouer notre spectacle, se reposer un peu et préparer la suite.
Au détour d'une discussion avec nos
hôtes, Anne, qui fait du coaching professionnel tente avec nous de
remédier à notre (légère) déprime professionnelle… Non sans
mal, parce que c'est quand même un sacré bazar le milieu
artistique. Mais on retiendra quelques conseilles avisés. Merci
Anne !
Tout d'abord, l'événement semble peu
peuplé. On doit jouer à la place des stands qui partiront en
premier.
On sent le plan que l'on va jouer pour les bénévoles du festoch et c'est tout. J'avoue que ça me tente moyen, d'autant plus qu'on attendait cet événement avec enthousiasme puisqu'on s'est dépêché de traverser le centre de la France pour venir le faire. Arrgghh, "Doute", "Regret" et "Amertume" quand vous vous y mettez ensemble…
En plus de ça j'ai oublié une
partie du costume d'Hélène :"J'te faisais confiance pour
que tu prennes tout ! -Oui mais t'as qu'à mettre ton costume
avec les autres affaires du spectacle ! -T'aurais quand même pu
voir ! -Oui mais etc etc…"
Bon… on se calme… on joue dans une heure… non… dans une demi-heure. Tâchons d'être au point.
Mise au point du son au dernier moment. Le public est en place. Ha ? En fait y'a pas mal de monde.
Et c'est parti !
C'est ça le métier d'artiste du spectacle vivant : savoir être au top à n'importe quel moment, dans n'importe quelles conditions.
Et ça marche !!! Le spectacle roule bien. On s'éclate. Des passants s'arrêtent. Le public grandissant est attentif. Et ça finit en grands applaudissements !
Haaaaaaaaaaaa (soupir). Cerise sur le gâteau : on fait un bon chapeau (traduction : on gagne un peu notre croute). Merci à tous les organisateurs de la "faites du vélo" et Merci au public Lyonnais ! Ça fait du bien de se sortir de la grognitude par une action aussi riche, enrichissante et valorisante. Merci.
On sent le plan que l'on va jouer pour les bénévoles du festoch et c'est tout. J'avoue que ça me tente moyen, d'autant plus qu'on attendait cet événement avec enthousiasme puisqu'on s'est dépêché de traverser le centre de la France pour venir le faire. Arrgghh, "Doute", "Regret" et "Amertume" quand vous vous y mettez ensemble…

Bon… on se calme… on joue dans une heure… non… dans une demi-heure. Tâchons d'être au point.
Mise au point du son au dernier moment. Le public est en place. Ha ? En fait y'a pas mal de monde.
Et c'est parti !
C'est ça le métier d'artiste du spectacle vivant : savoir être au top à n'importe quel moment, dans n'importe quelles conditions.
Et ça marche !!! Le spectacle roule bien. On s'éclate. Des passants s'arrêtent. Le public grandissant est attentif. Et ça finit en grands applaudissements !
Haaaaaaaaaaaa (soupir). Cerise sur le gâteau : on fait un bon chapeau (traduction : on gagne un peu notre croute). Merci à tous les organisateurs de la "faites du vélo" et Merci au public Lyonnais ! Ça fait du bien de se sortir de la grognitude par une action aussi riche, enrichissante et valorisante. Merci.
On restera à Lyon jusqu'au 1er Juin
avant de rejoindre Vennissieux au sud de Lyon chez mon frère Fred.
On quitte donc Anne et Victor, ainsi que Bruno (le frère d'Anne),
critique d'Opéra pour le journal éponyme, et sacré personnage, à
mille lieux de notre univers. Je trouve ça toujours enrichissant de
rencontrer, comme ça, des gens qui ont une vie et un mode de vie si
différent du nôtre.
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Pas facile d'être une star n'est ce pas Maïa ! |
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